vendredi 26 octobre 2012

Ulysse un marin d'eau douce (3)




Cet après-midi, j'ai repris ma lecture à la page 101. J'ai pris beaucoup de notes. Comme cela débordera ce post, je devrai allonger dans un post supplémentaire. Donc à venir, dans peu,  le quatrième post. 

Bon, allons-y pour ajourd'hui. Le chapitre 2 fait dans les sagas mythologiques irlandaises. C'est pas pour  me vanter, mais la décapitation massive, très à la mode à cette époque, n'a pas fait de moi une foireuse. Loin de là. j'ai passé comme un seul homme à travers les musées des horreurs, débordants de sanguinolents trophées de guerres. Que des têtes coupées. Évidemment.

Selon Victor-Lévy Beaulieu, James Joyce était le plus grand auteur du XXè siècle.  Je ne saurais dire, ne l'ayant jamais lu. Mais chose certaine,  je fais d'une pierre deux coups en lisant goulûment ce volumineux volume de VLB, qui reprend à sa façon les sagas mythologiques irlandaises racontées par J. Joyce. 

À l'origine,  en s'appropriant ainsi la lointaine Histoire des sagas de son pays, James Joyce a probablement fabulé à la manière d'Homère, ce qui en a fait ni plus ni moins l'Homère irlandais.  Un petit exemple qui le rapprocherait du grand fabulateur grec. Alors que les rois et les guerriers des sagas mythologiques irlandaises étaient forts et courageux, plus héroïques et glorieux les uns que les autres,  ce petit commentaire de VLB m'a mis la puce à l'oreille: .
« Ulysse n'est qu'un marin d'eau douce tout juste bon à regarder se neyer ses compagnons de voyage. »
Par contre, d'un autre côté, je trouve Victor-Levy Beaulieu (en tout cas, jusqu'à maintenant) tellement, comment dire, éblouissant, que je ne crois pas exagérer en le présentant comme le  ... James Joyce québécois.

Et pourquoi pas?

Je sais qu'on va me prendre pour une analphabète, une barbare, une bâtée, une ignorante, une illettrée, une incapable, une  incompétente, une inculte, une  insuffisante, une nulle. 

Enfin, bien que les sagas racontées par Joyce-Beaulieu et vice versa contenaient tant d'exagérations que cela aurait suffi à lever haut-des-coeurs à n'importe qui, croyez-le ou non, je n'ai jamais été prise d'un tel malaise. D'ailleurs, à propos d'exagérations, j'en ai relevé une ici pas piquée des vers: en parlant des contorsions du fameux chien mythologique Cuchulainn, « ses poumons et son foie vinrent flotter dans sa bouche et dans son cou. »

À suivre

***
Aujourd'hui,  la belle température invitait à la fantaisie. Soleil éclaboussant.  Ciel bleu mur-
à-mur. Pas l'ombre d'un chemtrail. Fait plutôt rare. J'ai pris quelques photos en cours de route.

Au parc Riverain BDF
Le golf de Lorraine

1 commentaire:

  1. En tout cas, tu me donnes vraiment le gôut de lire ce livre.
    Je vais l'emprunter à la bibliothèque dans le temps de fêtes.
    Merci
    Lolo

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